mardi 30 mars 2010

Job de tête...

Je suis à la recherche d'un travail. La musique, c'est beau, ça paye, mais il faut avoir beaucoup d'élèves pour arriver à vivre sur ce salaire et ce n'est pas mon cas présentement. Alors, je cherche. Je trouve quasiment les recherches plus difficiles que le travail lui-même. Je déteste chercher. Mais je dois trouver. J'ai travaillé un bon nombre d'années comme commis aux bibliothèques de l'Université. Je peux donc appliquer sur des postes de commis. Autrement, j'ai fait beaucoup de suppléance, mais là, je n'aime pas. Je ne veux pas attendre après un téléphone de dernière minute, arriver dans des classes où les élèves se foutent de ta face parce que de 1: t'es juste une suppléante et de 2: C'est un cours de musique DONC, ça sert à rien... Je veux quelque chose de stable. De permanent et de stable. Je cherche. J'ai fait des entrevues jusqu'à présent, mais vous devinerez que si j'ai écrit ces lignes, c'est que je n'ai pas eu les postes. Les raisons principales? Je ne les sais pas. On va tout simplement dire qu'il y en avait des meilleurs que moi. Mais j'aurais jamais cru qu'en entrevue, il faudrait ajouter des détails que je ne juge pas nécessaire.... Mais j'apprends: " Alors madame, vous avez été commis pendant près de 7 ans aux bibliothèques, mais là, plus rien. Pourquoi?" "Ben, j'ai eu trois grossesses en quatre ans et comme je n'étais pas permanente, ben, on ne m'a tout simplement pas rappelé..." À ce moment-là, je crois que ma réponse est bonne. En tout cas, c'est la vérité et je ne peux m'en cacher. Mais j'ai appris que les employeurs ont peur des femmes de mon âge qui ont une petite famille. Elle pourrait retomber enceinte! Alors, on m'a conseillé de rajouter que je ne veux plus d'enfant lors de l'entrevue!!! Là, je ne peux y croire. C'est ma vie à moi non? Et bien non, si on t'embauche, ta vie appartiendra maintenant à l'employeur aussi. Alors, la prochaine fois, je pourrai dire: "J'ai eu trois grossesse en quatre ans, mes enfants sont trop de job à la maison, je dois relaxer en travaillant sur quelque chose de plus "simple" et en passant, j'ai un stérilet!" Pourquoi pas.... Autre point embêtant. Je devais rappeler à un endroit pour prendre un rendez-vous pour une entrevue. Les filles sont calmes, pas de problème, je prends le téléphone et là, MALHEUR!, je compose le numéro de téléphone. Voilà, la tempête s'est levée! C'est là que les filles explosent et font tout en leur possible pour aider maman à parler... Disons que la personne à l'autre bout du fille à due se dire: "Ha non, pas encore une autre qui viendra nous parler de gastro, rhumes, régurgis et cacas mous!". Et moi, tout ce que je veux répondre c'est: "C'est correcte, j'ai un stérilet!"

mardi 23 mars 2010

"Je suis grande maintenant!"

Oh joie! L'apprentissage de la propreté. Ça a l'air tellement simple à la télévision! Une pull-ups et le tour est joué! Bébé pourra descendre sa couche lui-même et faire sur le petit pot! Et voilà, adieu les couches. Pour le mensonge par la pub, les compagnies de couches pourraient se faire accuser de publicité frauduleuse tant qu'à moi! Mais bon, Pucepuce a passé par les couches et porte maintenant fièrement ses bobettes. Pour le pot, ça allait, mais les choses se sont mises à aller encore mieux lorsque je lui ai acheté son petit banc de toilette de "princesses". Là, elle ne voulait qu'aller sur les toilettes! Pendant un bon bout de temps, elle ne mouillait plus ses bobettes. Je pouvais même sortir faire des commissions et elle restait au sec! Un voyage? Pas de problème. On arrivait à destination et la couche était sèche. Elle demandait alors la toilette. Mais voilà, nouvelle garderie, on a recommencé à lui remettre des couches pour éviter les dégâts. Mais là, un problème se pose. Un enfant en couche devient paresseux. Pourquoi aller attendre sur un bol quand on peut jouer en même temps qu'on fait nos affaires importantes? Alors, on redescend. Retour des pantalons mouillés, des "petits accidents". Mais ne nous trompons pas, ce n'est pas un retour aux origines tribales à 100%. Mais une bonne partie des besoins sont "accidentels". On recommence. Mais la théorie est impeccable avec Pucepuce. Par contre celle-ci semble à un pôle complètement opposé de la pratique. Mars et Venus dans le corps d'une petite fille de deux ans et demi. Quand on lui demande "Pucepuce, où on fait caca?" "Dans toilette". "Où on fait pipi?" "Dans toilette". Est-ce qu'on fait caca et pipi dans les bobettes?" "Noooonnnn!" "Est-ce qu'on fait pipi et caca dans la couche?" "Noooonnnnn!". 10 minutes plus tard... Trop tard. Ti-minou, quant à elle, commence à éprouver un certain intérêt pour le pot. Elle veut s'asseoir dessus et est toute fière lorsqu'on l'y met. Alors, comme Pucepuce utilise la toilette, on peut maintenant dire que le pot est pour Ti-minou. Mais depuis cette affirmation, Pucepuce n'est pas contente et continue sa régression. Elle ne fait pas dans les bobettes ou dans la couche, elle fait maintenant sur le pot. Rien de moins! Si c'est bon pour sa soeur, c'est bon pour elle j'imagine! C'est quand même mieux que rien!

vendredi 12 mars 2010

Le printemps! La saison des décisions...

Et oui, en plein mois de mars, on se croirait au printemps! Le soleil a mis ses lunettes et vient nous réchauffer, les oiseaux font entendre leurs chants les plus radieux, les voitures se font toutes grises, les surprises de chiens font leurs apparitions, odeurs comprises. Mais c'est-tu donc beau le printemps! Avec l'automne, c'est ma saison préférée. Mais voilà, quand on devient parent, le printemps est aussi une saison traître, une saison d'indécisions et de décisions... Comment habiller nos enfants???? Aujourd'hui, gros soleil, on annonce au-dessus du point de congélation. Je dois sortir, mais pourquoi prendre la voiture avec une aussi belle température? Pas le choix, je me dois d'user de ma poussette double et faire profiter aux filles ainsi qu'à moi de cette superbe journée. Mais là. Il fait trop frais me semble pour le linge de printemps. Et de toute façon, je ne m'y suis pas prise assez d'avance, je n'ai pas encore toute ce qu'il faut. Ti-minou peut mettre les habits de l'an passé de Pucepuce, mais Pucepuce ne peut plus rentrer dans les habits de sa soeur elle... Nécessairement puisque Ti-minou est la plus petite des deux! Donc, pas de problème avec ça, manteau d'hiver. Mais là, est-ce que je dois mettre le culotton, donc, la soute de ski? Elles n'iront pas jouer dans la neige, il n'y en a plus et tout ce qui reste est comme qui dirait, noire... Mais on est quand même au mois de mars, il faut garder le principe du "en avril ne te découvre pas d'un fils".... Même si on est au mois de mars, je me répète. Sans le culotton, elles auront peut-être froid à cause d'une brise quelconque. Avec, auront-elles trop chaud? Déjà qu'elles auront le chapeau et les mitaines d'hiver.... Et les bottes.. Pas de chance à prendre, je vais les habiller des pieds à la tête. Au pire, elles auront quand même un rhume parce qu'elles auront eu trop chaud. Pas de chance à prendre! Si je ne les habille pas assez chaud, on me prendra pour une mauvaise mère alors... C'est-tu donc beau le printemps!

mardi 9 mars 2010

Danger, bébé à bord!

Comme je l'ai déjà mentionné, ma voiture affiche fièrement sa petite pancarte "Bébé à bord". Bien sûr, je n'aime pas avoir la même chose que tout le monde, je ne pouvais me contenter du traditionnel triangle jaune collé par une ventouse. C'est donc en surfant sur le web que j'ai trouvé mes adorables autocollants collorés pour ma voiture et celle de Pitou. Sur mon autocollant, un canard annonce la tragique nouvelle que ma vie n'est plus une vie pour les 15 prochaines années et c'est une grenouille qui indique aux mesdames que Pitou est maintenant prit d'obligations familliale, donc devra payer une pension le plein prix s'il ose seulement penser aller retrouver ces demoiselles. Mais voilà, parfois, je me demande s'il est vraiment prudent d'étreiner de telles décorations. Les gens ne semblent pas savoir lire et ont une tendance à nous coller au derrière, surtout sur l'autoroute, afin de lire notre petite annonce! Et même après avoir lu ça, ils continuent de coller, possiblement dans l'espoir de voir notre fameux bébé. Fausse publicité ou fait réel? Déjà que je ne suis pas fanatique des gens qui veulent profiter de mon coffre pour avoir une "ride" gratuite en se faisant remorquer, quand mes filles sont à bord, c'est encore plus vrai! L'air trop froid des vitres cassées pourrait leur faire prendre froid et j'aurais à soigner leurs rhumes!

Le silence est-il vraiment d'or?

Cette vieille expression, je n'y crois pas. Du moins, pas avec les enfants. Dans une maison animée comme ici, avec Pupuce la tornade et Ti-minou la bombe chevelue, il n'y a pas beaucoup de silence. Sauf quand les filles dorment. Et encore! Là, ce sont les chats qui demandent toute l'attention de leurs miaulements un peu trop harcelant! Mais bon, quand les filles sont éveillés et qu'il y a du silence, c'est là que je dois me poser des questions. Quel mauvais coup préparent-elles ou quel mauvais coup ont-elles déjà fait? Ce matin, j'ai eu cet instant de silence qui m'a donné un doute dans mon esprit. Oh, oh, qu'est-ce qu'elles font. Je vais donc dans la chambre de Pucepuce, le lieu de rassemblement des filles. Et c'est là que je vois... Bon, cette fois-ci ne fut pas la pire. Elles n'avaient qu'étendue la crème de zinc (pour les fesses maganées) un peu partout sur le lit, sur la douillette de Pucepuce. Il y en avait aussi sur les mains de Ti-minou et de Pucepuce et sur la barrière de sécurité du lit. S'il y en a eut sur le mur, je n'ai pas vue puisqu'il est blanc. Ben, en partie, parce que lors d'une autre séance de silence, Pucepuce avait prit en catamini un gros feutre noir et a fait de l'art sur les murs de sa chambre, le lit et les draps... Et oui, avec les enfants, vaut mieux les entendre. On sait que tout va bien dans ce temps-là!

jeudi 4 mars 2010

L'esprit d'appartenance

Oui, je l'avoue. Je fais partie d'une tribu. La tribu des Tiboutchous. Cette tribu, elle m'appartient. Elle est sous le contrôle matriarcale. Mais voilà, c'est peut-être la seule chose qui m'appartienne vraiment depuis que les enfants sont nés... Vous êtes-vous déjà rendu compte que lorsque l'on devient maman, on perd tout? Nos choses ne sont désormais plus nos choses. Tout devient communautaire. Toute ma collection de dvds de disney que j'ai commencé il y a des années parce que j'aime les dessins animés... Aux enfants! Mes livres, aux enfants! Du moins, ceux qu'elles sont capable de prendre... Je sais que plus tard, quand elles auront le goût de la lecture, mes Astérix passeront dans leurs mains. Qu'est-il advenu de mon livre "la passion des poneys" reçu de ma marraine à l'âge de huit ans? Je l'ai retrouvé avec des pages déchirées. Mes toutous? On ne pose même pas de question. Et sans oublier nos vêtement qui sont maintenant relégué à la tâche publique de ramasse morve, ramasse nourriture et essuie-tout. Même mon espace personnel ne m'appartient plus! L'expression "être dans sa bulle" ne s'applique plus pour moi. Même chose si je veux faire quelque chose en paix. Faire à manger? Il s'agit que je m'installe dans la cuisine pour préparer un repas pour que la salle de jeux (mon salon) change de place. Alors, je dois travailler en contournant les jouets et les filles. L'ordinateur? Puis-je écrire un texte, un statue Facebook ou autre sans avoir Ti-minou ou Pucepuce sur les jambes? Sans compter la voiture. Elle s'est transformée en une Mommobile avec ses deux sièges pour enfants aux couleurs contrastantes et aérodynamique. Sans compter l'affiche fièrement revêtue par la fenêtre arrière spéciafiant "bébé à bord". Et maintenant, je dois même partager Pitou. Une chance que je ne suis pas jalouse, mon mari entouré de deux si jolies filles! Et oui, on perd tout. En échange, me direz-vous, on gagne le bonheur! Oui, on ne peu le nier, mais d'après moi, il devrait y avoir dans la vie plus d'une source de bonheur!