jeudi 26 mai 2011

Mauvaise mère!

Combien de fois on pense, en voyant des enfants courir partout dans un magasin, essayer de mettre leurs nez partout à l'épicerie, parler fort, se chicaner, "ha! mais quels parents! Ils n'ont pas le contrôle de leurs enfants!" Et bien, je suis une mauvaise maman. Je l'avoue. Tantôt, à l'épicerie, j'ai laissé Pucepuce et Ti-minou courir. Même que je leur ai ouvertement fait la menace de leur mettre une affiche de prix dans le coup si elles continuaient. Bien sûr, la menace est rentrée par une oreille et ressortie par l'autre. La course a repris de plus belle. Parfois, je les laissais dans la rangée et continuait ma recherche de denrées périssable. Alors, elles courraient de plus belle pour me rattraper! Et bien sûr, elles parlaient fort.

Mauvaise maman....

Non mais, à un moment donné, faurt savoir lâcher prise non? Mes petits monstres, bien que surexitées, ne courent pas dans la rue, ne se battent pas avec d'autres enfants et écoutent (parfois) les consignes. Des soirs comme ce soir, où je suis pressée, fatiguée, et bien, je me dis tant pis. Leur vie n'est pas en danger, elles ne brisent rien, ne dérangent pas directement les gens. Alors go, si elles veulent se lâcher lousse un peu! Mais à pas plus de 10 mètres de moi!

Je suis moi-même une maman qui se considère sévère. Mais jusqu'à quel point devrions-nous l'être? J'ai déjà vu des gens tenir leurs enfants "en laisse" avec la gadget spécial ou bien, pour faire moins pire, avec une ceinture. Est-ce vraiment mieux de les attacher? Moi, je me dis qu'au moins, mes enfants restent la plupart du temps à côté de moi. Sauf à l'épicerie. J'ai aussi déjà vu des parents laisser leurs enfants courir dans les stationnement, jouer avec les pédales et freins de leurs voiture, jouer dans le coffre de la voiture... Bref, j'en ai vue des vertes et des pas mûres. À mes yeux. Parfois, je me dis que nous devons avoir la foi en notre éducation. Oui, je pars mes enfants sur de bonnes bases, mais il est aussi vrai que parfois, j'ai le goût de lâcher cette rigidité. Si mes enfants ne sont pas en danger de mort ou de blessures, si ils ne dérangent personne, pourquoi pas? Ça ne veut pas dire que je suis une mauvaise mère pour autant! Je l'espère du moins.

Tout pour dire que parfois, je baisse un peu les bras. J'ai deux belles filles en santé et je crois que je le regretterais amèrement de ne pas pouvoir profiter un peu de leur espièglerie. Ce sont des enfants. Et moi, je suis parfois fatiguée!

mercredi 25 mai 2011

Gro-clock


Nous avons récemment fait l'achat de ce petit gadget génial. C'est tout simplement un réveil-matin, pour les enfants. Le principe est simple. La nuit, l'écran LED bleu montre une étoile. Elle est entourée de 12 petites étoiles qui disparaîtront plus les heures avancent. Au matin, à l'heure du levé choisie par les parents, l'écran devient jaune et c'est le soleil qui fait son clin d'oeil aux enfants! À cela, il est possible d'ajouter une sonnerie pour réveiller l'enfant.

Dans mon cas, le but est purement d'apprendre aux filles à sortir de la chambre seulement quand le soleil est à l'écran. Pour au moins m'éviter d'avoir des petits oiseaux dans mon lit à 5h du matin! Soyons réaliste, je ne m'attends pas à ce que mes oiseaux du matin dorment jusqu'à 7 heures! Nous leur avons donc expliqué qu'elles peuvent se lever avec le soleil! Que d'excitations! Est-ce que je peux vous dire qu'elles le surveillent le soleil! Et quand il ose se montrer le nez, c'est une explosion de cris et de courses dans la maison pour nous dire qu'il est là, de venir le voir!!! "Le soleil est arrivé!"

C'est quand même bien pour un parent de se dire qu'il peut rester couché dans son lit jusqu'à au moins 6h 30 du matin, avant d'aller travailler!

Bon, maintenant, leur apprendre qu'elle peuvent jouer tranquille dans leur chambre, mais qu'elles ne peuvent pas chanter et se disputer avant le levé de ce fameux soleil....

dimanche 15 mai 2011

Ta vie changera!

Ok, je ne l'ai pas écrit et en plus, je l'ai pris d'un autre blog. Mais j'en ai les larmes aux yeux!!! À lire!

""Mon amie trouve que le temps file. Nous sommes assises dans un restaurant lorsqu'elle me dit avec désinvolture que son mari et elle songent à fonder une famille. En fait, son horloge biologique lui rappelle qu'elle devra très bientôt décider si elle veut des enfants.



"On fait un sondage auprès de notre entourage, dit-elle, mi-sérieuse. Penses-tu que je devrais avoir un bébé?"


"Ça va changer ta vie", dis-je en m'efforçant de garder un ton neutre.


"Je sais, dit-elle. Plus de grasses matinées les samedis, plus de vacances de dernière minute."


Mais ce n'est pas du tout ce que je voulais dire. Je regarde mon amie en me demandant quoi lui dire.

Je veux qu'elle sache ce qu'elle n'apprendra jamais dans les cours prénataux. Je veux lui dire que les blessures physiques de l'accouchement guérissent, mais que la cicatrice émotionnelle laissée par l'éclosion de la maternité est si vive qu'elle restera à jamais vulnérable.


Je veux la prévenir qu'elle ne pourra plus jamais lire un journal sans se demander : " Et si cet enfant avait été le mien?" Que chaque accident et chaque incendie la hanteront. Quel les images d'enfants affamés lui feront prendre conscience qu'il n'y a rien de pire que de voir son enfant mourir.


Je la regarde. je regarde ses ongles impeccablement manucurés, son tailleur élégant. Aussi sophistiquée soit-elle, la maternité la réduira à un état aussi primitif qu'une ourse protégeant ses petits. Que le cri "Maman" sera comme une sonnette d'alarme qui la fera se précipiter toutes affaires cessantes.


Je devrais aussi lui dire que sa vie professionnelle sera perturbée, quel que soit le nombre d'années qu'elle a investi dans sa carrière. Certes, elle trouvera une gardienne pour son enfant, mais un jour, elle se rendra à une importante réunion et se rappellera soudainement l'odeur douce de son bébé. Elle devra alors user de toute sa détermination pour résister à la tentation de courir à la maison vérifier si son enfant va bien.


Je veux que mon amie sache que les décisions du quotidien ne seront plus aussi automatiques. Que le désir d'un garçon de cinq ans d'aller aux toilettes des hommes chez Mcdonald's plutôt qu'aux toilettes des femmes sera tout un dilemme. Qu'en plein milieu du restaurant, au travers des bruits de vaisselle et les cris d'enfants, les questions d'indépendance et d'identité sexuelle seront soupesées avec la sinistre possibilité qu'un agresseur d'enfants soit tapi dans les tolettes. Aussi décidée soit-elle au bureau, mon amie aura constamment des doutes comme mère.


Je regarde encore ma ravissante amie. Je veux lui dire qu'elle finira par perdre les kilos accumulés pendant la grossesse, mais qu'elle ne se sentira jamais plus la même. Que sa vie aujourd'hui si précieuse vaudra moins à ses yeux lorsqu'elle sera mère. Qu'elle donnera sa vie sans hésiter pour sauver celle de son enfant, mais qu'elle se mettra également à espérer vivre le plus longtemps possible, non pas pour réaliser ses propres rêves, mais pour voir son enfant réaliser les siens. Je veux également qu'elle sache qu'une cicatrice de césarienne ou des vergetures deviendront pour elle d'honorables blessures de guerre.


Sa relation avec son mari changera aussi, mais pas de la façon qu'elle croit. J'aimerais qu'elle puisse comprendre à quel point on aime un homme qui prend toujours soin de poudrer son bébé, ou qui n'hésite jamais à jouer avec son fils ou sa fille. Je pense qu'elle doit savoir qu'elle va à nouveau tomber amoureuse de son mari pour des raisons que, présentement, elle ne trouverait pas romantiques.


J'aimerais que mon amie sente le lien qui l'unira à toutes les femmes qui ont, au cours de l'histoire, tenté d'éliminer la guerre, la discrimination, l'alcool au volant. J'espère qu'elle comprendra pourquoi je réfléchis rationnellement sur la plupart des sujets alors que je deviens temporairement maboule quand je parle des menaces de guerre nucléaire qui planent sur l'avenir de mes enfants.


Je veux aussi décrire à mon amie la jubilation qu'elle éprouvera à voir son enfant frapper une balle de baseball. Je veux qu'elle connaisse le rire argentin d'un bébé qui touche pour la première fois la douce fourrure d'un chien. Je veux qu'elle savoure ces joies qui sont si pures qu'elles font mal.


Le regard interrogateur de mon amie me fait prendre conscience que j'ai les larmes aux yeux. "Tu ne le regretteras jamais", lui dis-je enfin. Puis je m'avance au-dessus de la table et lui prends la main en faisant une prière pour elle, pour moi et pour toutes les femmes, simples mortelles, qui exercent du mieux qu'elles peuvent la plus sacrée des vocations."



Dale Hanson Bourke. Tiré du: Bouillon de poulet pour l'âme de la future maman.

L'image a été tirée ici.

vendredi 6 mai 2011

Entendu à la garderie

Sur l'heure du dîner, les jeunes parlaient du film Cars (Les Bagnoles)

Enfant #1: "Sally, c'est la blonde de Flash"

Enfant #2: "Ben non, elle peut pas être sa blonde, elle est bleue!"

Bien sûr, c'est vers moi qu'ils se tournent pour clarifier la situation...

- Euh, Sally, c'est l'amie de Flash...

Enfant #2: "Bon, tu vois, elle peut pas être sa blonde, elle est bleue!"

Et je l'avoue maintenant, comme je suis morte de rire intérieurement, je ne nie ni ne dénie toute la chose!