dimanche 4 août 2013

Les vacances!

Ah les vacances!!! Que ça fait du bien de  changer de routine, de sortir, se changer les idées, bref ne pas travailler. Et cette année, Pitou et moi voulions changer d’air. Comme nous avons un couple d’amis et leurs 3 enfants qui viennent de déménager à l’Île-du-Prince-Edouard, nous avons sauté sur l’occasion pour aller les visiter. Alors hop, on a tout rentré de peine et de misère dans l’auto, tente, valises et autres objets indispensables (tel  l’ouvre bouteille), on a même réussi à caser les filles en dessous et tout ça et voilà, nous sommes partie. Cap sur l’île!

Vroum-vroum
Bien sûr, Pitou n’a pas trop vérifié son auto avant de partir. Les pneus commencent à en arracher un peu, les freins crient et surtout, il n’a pas pris son abonnement au CAA comme il aurait dû faire. En chemin, le système de contrôle de stabilisation du véhicule s’amuse à se mettre à Off pour rien et sans que l’on sache pourquoi. Sérieusement, il a fallu jouer à Tetris pour tout rentrer dans l’auto, ça ne serait pas le temps d’avoir un problème et de voir tout notre beau travail défait! Mais sans problème, nous arrivons sur l’île après plusieurs heures de route. Bien sûr, au terrain de camping, d’autres québécois demandent à l’accueil s’ils ont un rabais sur leur terrain de camping puisqu’ils ont la carte du CAA. Je vous laisse deviner la réponse. 

Le roi de la patate

Premièrement, il faut savoir que l’île-du-Prince-Edouard fournie le 1/3 de la pomme de terre à tout le Canada. Sur le lot, une partie est exportée. Alors, il n’est pas extraordinaire de voir des champs de patates partout sur l’île. Il y a même des endroits où l’on peut se servir soit même.  On prend un 5 livres de patates, on met le change dans le pot et voilà, on part. Personne pour nous surveiller. Je me demande si on ramasserait vraiment des sous au Québec avec ce concept de « self-service ».

Patates partout oui, mais je suis extrêmement déçue puisqu’il n’y a pas de casse-croûtes un peu partout du genre « Le roi de la Patate » ou « the Potato King ». Par conséquent, pas de poutine non plus…

Nous avons même croisé un village où la radio local s’appelle Spud Radio! Au grand bonheur de mes filles, nous n’avons pas non plus vu de champ de patates douces….

Speaking english

Aller dans une province anglophone n’est pas un très grand défi pour Pitou et moi puisque nous connaissons assez bien l’anglais pour se débrouiller. Nous avions un peu peur que Pucepuce et Ti-minou ne se sentent un peu mal comprises dans tout le lot par contre. Elles écoutent pas mal d’anglais à la maison, mais ne le parlent pas. Elles connaissent certains mots. Mais voilà que dans un environnement anglophone, elles se sont mises à parler anglais :
-          A fring geloings lobcpebfc  (Pucepuce)
-          Ah yes! Onx  donn sikjy;db  (Ti-minou)
En plus de leur nombreuse chansons en Anglais.

Une fois, après être allé au parc du camping, Pucepuce toute heureuse me dit :
-          Maman! J’ai parlé en anglais avec les enfants!
-          Ah oui? Qu’est-ce que tu leur as dit?
-          J’ai dit : « Baby » et « Five »!
-          Pourquoi tu as dit ça?
-          Parce que five, c’est 5 et j’ai 5 ans!
-          Bravo mon amour.

Une fois, à la caisse d’une épicerie, Ti-minou commence à parler à la madame, comme elle fait à chaque fois. Mais bien sûr, elle parle en français. Et la madame de lui répondre :
- Sorry sweaty, but I don’t understand a word that your saying
Ti-minou non plus n’a pas compris.

Mais les filles se sont mise à mettre plus de petits mots anglais dans leurs expressions françaises.
- YYYYeeeeeesssss!
- Hey papa! Maman est hot!
- Oh my God!!!

P.E.I

Les habitants de l’île ne parlent pas de leur province en la nommant au complet. Prince Edward Island étant trop long à dire. Ils nomment donc leur place P.E.I. Ce qui fait que j’avais moi aussi le goût de leur parler de ma province.
- In QC, we don’t do things like this….

Pour entrer à P.E.I, nous sommes passé sur le pont de le Confédération. 12 Km de pont au-dessous de l’océan Atlantique. Lorsque nous avons pu voir l’île pour la première fois, Ti-minou s’est écrié :
-          Mais, il est où le prince?
On ne l’a pas trouvé…

L’homme et sa hache

Nous avons donc fait du camping. Pour nous, camping veut dire mega tente, bonne bouffe sur le BBQ, feux de camp et moments tranquilles. Pucepuce et Ti-minou apprennent à nous aider à monter la tente, mais coopèrent toujours moins lors du démontage.

Le soir, après le souper, jeux au parc ou à la plage, douche et pyjama, nous nous installons autour du feu de camp. Ici, c’est la job de l’homme. Parce que moi, malgré mes cours de survie en forêt, je n’ai pas la science pour préparer un feu de camp en bonne et due forme. Pitou, il place ses bûches de façon calculées pour que le feu puisse décoller le mieux possible. Il va même aller jusqu’à souffler la cendre du feu de la veille au cas où le tout serait encore assez chaud pour démarrer un bon feu. La patience. Une fois le feu allumé, il va brasser les braises ou le bois pour assurer une combustion optimale et que le moindre centimètre carré de bois brûle bien égal. L’ajout d’une nouvelle bûche n’est pas une mince affaire non plus. Elle devra être placée dans la bonne direction et un bon angle pour ne pas gâcher le travail précédent. Cette bûche devra aussi être taillée de la bonne grandeur pour mieux brûler.

Malgré tout, on a du plaisir tranquille avec de bonnes guimauves! Tout pour rendre heureuse une petite famille. Malheureusement pour moi, les guimauves au splenda n’existent pas encore.

Finding Nemo

Souvent en camping, nous aimons trouver les spécialités du coin pour se préparer de succulents repas. Comme j’allais dans une île de l’Atlantique, j’étais contente de pouvoir préparer du poisson. Hummm du poisson sur le BBQ! Mais voilà, la spécialité n’est pas le poisson, mais bien les fruits de mer. Les homards sont à des prix très bas même en saison touristique. Ça aurait été super si je n’avais pas été allergique. Mais c’est une île avec de la pêche, donc dans ma tête, du poisson. Mais non, pas de poisson. Nous avons cherché  une poissonnerie mais n’en avons pas trouvée. À une épicerie, nous avons réussi à trouver du saumon! Du saumon du pacifique, dans les produits surgelés.

Red Beach Party

Le sable dans toute l’île est rouge à cause du taux d’oxyde de fer présent dans le sol. Je plains les habitant de l’île avec des voitures blanches. Elles deviennent vraiment rouges! D’ailleurs, nos amis habitent la région de Red Shore. Les plages y sont très rouges. Là-bas, les gens se baignent partout. Nous en avons vu nager dans un quai, à côté des bateaux de pêche. Pêche aux homards, bien sûr.

La première fois que nous sommes allé sur la plage, nous trouvions un peu bizarre les petites douches avant d’entrer sur la plage. Bof, pour les gens qui veulent se rincer après s’être baigné… Et non, les douches sont plus basses que la taille. Elles servent à se rincer les pieds. Parce que oui, c’est une nécessité. Le sable rouge colle partout et a une teinte assez foncée une fois mouillé. On ne veut pas le traîner partout.

L’eau de l’océan est souvent chaude et surtout, pas très profonde. Dans le sens que l’on peut marcher loin avant d’avoir de l’eau au cou. Du bord, on a l’impression que les gens sont trop loin, que c’est dangereux, quand en fait, ils touchent encore par terre. Mais attention, le souper peut vous pincer puisque les homards se tiennent aussi souvent près de la plage!
Une fois les deux pieds dans l’eau salée, ma première pensée fut que toute cette eau donne envie de pipi. D’ailleurs, Ti-minou a envie aussitôt les pieds dans l’eau. C’est automatique. C’est que, c’est dur de courir dans tout  ce sable!!!

En passant, si vous pensez pouvoir voir les décors de la télésérie des Contes d’Avonlea à Avonlea Village, et bien, la série a été tournée...



En Ontario!

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