"J'aurais dont dû..."

Moi, je suis comme ça, très réactive sur le coup, mais après coup, je peux penser à 100 façons dont j'aurais dû répondre à une insignifiance. Vous savez le: "J'aurais dont dû lui dire ça".

Quand ma boss m'a demandée si mes enfants étaient morts lors de ma gastro et que je n'étais pas rentré travailler, j'aurais dont dû lui dire: "Effectivement, il y en a un de mort". Ça l'aurait bouchée et c'est la vérité! Tantôt, sur la route, pendant que je dépassais une autre voiture, celle en arrière de moi me "flashait" se lumières et je voyais le passager me faire signe de me tasser pendant que j'étais à côté de la voiture que je dépassais. Je suis restée sagement sur le "cruze" et l'ai fait patienter. Mais maudit, j'aurais dont dû juste lui montrer ma lumière de freins et ralentir...

J'aurais dont dû dire oui à l'extra (si j'achetais des billets, ça aurait peut-être été le cas!) et non à la garantie prolongée sur mon système de son qui n'en a jamais eu besoin. Au petit "bum" à l'école qui riait de moi parce que j'avais pas de seins, j'aurais dont dû lui dire: "Au moins moi, j'ai une tête et je sais m'en servir!". Et à la personne qui m'a dit que la musique ne me servirait à rien dans la vie, j'aurais dû dire, "peut-être, mais je fais quelque chose que j'aime." Et ensuite "Tu as raison finalement!".

Bien sûr, toutes ces répliques me viennent après coup. Parfois, ça pourrait être bien de posséder un piton pour reculer un peu dans le temps ou effacer et pouvoir faire: "Je me reprends, voilà la meilleure façon de répondre!"

J'aurais dont dû y penser avant!

Quand les astres ne sont pas de mon bord!

J'ai les yeux naturellement sensibles au soleil. Les optométristes me disent que parce qu'ils sont clairs, ils sont déjà sensibles et que ma pupille est un peu plus dilatée que la normale, donc, la lumière m'affecte plus. Vous savez, les "spots" après un flash d'appareil photo? Ils rentent longtemps... Et je porte des lunettes.

Ma solution, le clip solaire. Celui qui vient avec les lunettes de prescription et qui colle avec un aimant. Mais, il semblerait que mon clip ne m'aime pas... Le premier, sur ma lunette actuelle, c'est Ti-minou qui l'a brisé. Le trouve quelque part, le met dans sa bouche... Finie. J'en commande un nouveau. Pucepuce est tombée dessus... Il n'y a pas à dire. Je me fais sermonner par Pitou: "Ranges le dans son étui!" Oui oui, compris!

Bien sûr, j'en commande un nouveau. Pas besoin de fouiller très loin. Chez l'optométriste, ils ont les dernières commandes dans mon dossier. Bien sûr, comme on dit, jamais deux sans trois. Lors de la fête d'anniversaire de Ti-minou, je le retrouve par terre, en morceaux. Piétiné par je ne sais qui. Un peu à court d'argent et un peu tannée du mauvais sort, je mets sur la glace l'idée d'en racheté un nouveau. Au bout de 6 mois, avec l'été qui arrive, je succombe à la tentation. Je reçois mon clip il y a moins d'une semaine et demie. Là, c'est certain, il sera dans son étui.

Lors d'un voyage à Montréal, je le mets, je l'enlève (soleil-nuages-soleil-nuages...) et le passe à Pitou pour qu'il le range pendant que je conduis. À un moment donné, je dois fouiller dans mon sac et qu'est-ce que je vois? Mon clip, plié, mais toujours dans son étui... Heureusement, je suis capable de le replacer! Ouf! Je l'ai depuis deux jours!

Mais voilà, comme je dis mon ami l'Astrophysicien, il est écrit dans le ciel que ce clip n'est pas pour moi! En route vers Québec, nous faisons halte pour souper. Il pleut dehors, je n'ai pas besoin de mon clip. Il est en sécurité dans son étui, dans une pochette, sur mon sac. Même que juste avant de partir, Pitou le vois, qui dort à sa place. Nous continuons notre route et le soleil nous fait le plaisir de ses rayons! Je me penche pour prendre mon clip et pouf... Disparue. Je fouille partout dans la voiture, on fait demi-tour, retournons à la halte. On demande aux gens, rien! Nada!!! Cette fois-ci, il n'est pas brisé, il est tout simplement évaporé!!!

Je ne sais plus quoi faire...

Suis-je la seule?

Il y a des jours où je suis un petit peu tannée de partager... Du genre, partager la télévision. J'ai toujours la télévision ouverte, même quand je ne l'écoute pas. J'ai besoin d'un bruit de fond et je me trouve toujours un programme. Mais avec les enfants, ça devient difficile. Certains jours, je n'ai pas envie d'écouter Bob l'Éponge ou Dora l'exploratrice! Les 5 émissions de Tom et Jerry qui passent toujours à Télétoon rétro ou la voix de Scooby Doo dans les épisodes avec Scrapy Doo! J'aime l'action! J'aime les émission policière, les enquêtes et tout! Mais avec les filles qui courent partout et qui arrêtent devant la télévision à tout moment, je ne peux pas mettre mes programmes! Du moins, c'est ce que ma conscience me dit!

Les amis de la garderie parlent souvent de Star Wars, les clones. Des dessins animés qui passent sur l'heure du souper. Chez moi, c'est interdit. Trop violent. Entendre les enfants parler de guerre et de tuer du monde, j'en suis allergique. Alors, j'évite le plus possible de plonger mes propres enfants là-dedans. Mais moi alors? Fraisinette me tombe sur le coeur et Toupie est un vrai moron drogué!

Donc, je m'ennuie. Je vois à l'horaire pleins d'émissions qui m'intéressent! Criminal Minds, CSI et autres feuilletons du genre, mais je dois attendre après 20h pour pouvoir en écouter! Et comme je me couche tôt parce que je me lève tôt, il ne me reste plus de temps.

Même les nouvelles sont difficiles à écouter. L'autre fois, sur l'heure du souper, j'avais sélectionné le canal des nouvelles et quand j'ai vue un homme, étendu par terre, le sang qui sortait de la blessure par balle, je me suis sentie mal...

Je sais que je ne pourrai pas protéger mes filles de la violence. Que de toute façon, un jour ou l'autre, elles seront confronté au monde dans lequel on vit, mais j'aimerais tellement que ce soit le plus loin possible. Je sais aussi que si elle n'ont jamais accès à tous ces termes de violence, de bataille et tout, le choc sera encore plus gros une fois à l'école. Il y aura toujours des enfants méchants, physiquement ou verbalement. Elles devront alors être capable de reconnaître les signes pour pouvoir faire des choix et s'éloigner. Mais je ne suis pas prête à ça tout de suite.

Alors, j'endure... Les mélodilous, l'ourson Benjamin ou la Famille Berenstein. Mais il y a des jours où j'aurais ma bonne télévision, dans ma chambre, que je pourrais écouter pour plier mon linge et regarder, moi-même, des émissions violentes! Et pourtant, je ne suis pas violente moi-même.. Parce que j'ai su faire des choix...

5 minutes

Quand c'est le temps d'aller faire dodo, nous donnons "5 minutes" à Pucepuce et Ti-minou. Quand le 5 minutes est terminé, c'est l'heure du dodo! Bien sûr, elles essaient de marchander "Encore 5 minutes!"

Hier, nous sommes allé au parc. Les filles se sont bien amusées dans les jeux! Grimper, glisser, se balancer! À un moment donné, une maman a dit à son petit garçon: "Il reste 5 minutes!". Pucepuce l'a regardé et lui a dit: "Moi aussi c'est 5 minutes!"

La sagesse à 3 ans (et demi!)

Lors de la dernière tournée de gastro (lire http://musiciennedesenchatee.blogspot.com/2011/04/gastro-quand-tu-nous-tiens.html ), nous avons expliqué à Pucepuce qu'elle ne pouvait pas boire de lait ou manger de la crème glacée puisqu'elle était malade. Est-ce qu'elle a compris? À voir...

Hier, j'étais au travail lorsque je reçois un appel de Madame M. Pucepuce fait de la température et est amorphe. D'accord, d'accord. On sort les mesures d'urgences, je fais ni une ni deux, j'appelle Pitou au palais de justice. Bien sûr, il est dans une salle d'audience, pendant un procès. Je demande donc qu'il me rappelle, c'est urgent. La dernière fois que j'ai laissé un tel message au centre de détention, c'était parce que j'avais réussi à démolir ma voiture sur l'autoroute. Peut-être que ça a pris dans la balance puisque 2 minutes plus tard, il me rappelait. En 10  minutes, c'était réglé, il partait chercher Pucepuce à la garderie pour la garder à la maison.

Et là, vous vous demanderez: "Mais pourquoi pas toi?". Et bien, ma collègue devait aller travailler sur son deuxième emploi en après-midi, pendant que moi,  je resterais toute seule avec 11 enfants sans personne pour les garder à ma place... Pas de liste de remplaçants, pas de back up. En fait, la dernière fois que j'ai été malade (je vous renvoie au lien plus haut), je me suis fait dire que si je n'étais pas morte ou que mes enfants n'étaient pas morts, je devais rentrer travailler. Et si c'est Pitou qui s'en va, je suis faite, je dois travailler. Mais tout ça, c'est une autre histoire...

Pucepuce est donc rentrée à la maison, pour se soigner avec du tylenol et des dodos. Pas de maux de rien, juste de la température. Après sa sieste, Pitou lui a proposé de la crème glacée, son dessert/collation préféré. Elle a dit oui. Mais une fois le cornet prêt, elle l'a refusé. Au souper, je sers toujours du lait. Elle m'a alors expliquée que comme elle était malade, elle ne pouvait pas prendre de lait. Juste de l'eau ou des popsicles....

Je les aime mes filles!

Masculin et féminin

Pucepuce apprend tranquillement la différence entre garçon et fille. Les garçons ont un pénis et les filles n'en ont pas. Mais en voyant papa faire pipi, elle a dit que lorsqu'elle serait grande, elle allait faire pipi comme papa. Pitou lui a expliqué que seuls les garçons pouvaient faire pipi debout parce qu'ils ont un pénis. Il y a eu, bien sûr, les questions qui vont avec: "Pourquoi?"...

Pucepuce a ensuite dit à son papa que lorsqu'elle serait grande, elle aurait un pénis elle aussi....

Je n'ai pas de préjugés envers les trans-gendres, mais s'il-vous-plaît, PAS MA FILLE!!!